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Rosetta et Philae sont sur une fusée…

Comme moi, vous avez sans doute suivi l’épopée de la sonde Rosetta et de son robot Philae. On se plaint souvent de l’action des hommes (guerre, lobbying,…), mais sur coup, je suis moi-même sur le cul. Envoyer une sonde si loin sur un astéroïde, cela est forcément passionnant.

Pas que pour les Geeks

J’en parlais avec des amis récemment et certains me disaient que cette mission du CNES n’était qu’une histoire de Geek. Je lui ai exprimé mon désaccord puisque selon moi c’est un sujet qui doit naturellement tout homme. Bon sang, c’est quand même incroyable et passionnant que les hommes puissent envoyer un tel robot avec une telle technologie si loin. Et surtout, que cela fonctionne !

De ce que j’ai compris, Rosetta a fait un petit périple de 500 millions de kilomètres pour se poser sur un caillou géant (plus gros et grand que l’immense ville de Los Angeles) afin d’en étudier le sol et l’origine. Grâce à de telles mesures, il était prévu que nous puissions en savoir plus sur l’origine de la terre. Bingo, puisque les relevés même s’ils n’ont pas été officialisés montrent que le sol de cette comète est bien organique. Cela signifie que la vie est possible ou a été possible.

Moins de 60 heures qui résolvent des années de mystère

Au final, Philae qui avait d’ailleurs un compte sur Twitter très drôle a réalisé en seulement 57 heures plus d’avancées que les scientifiques en plusieurs décennies. Les relevés réalisés ont émoustillé la communauté scientifique puisque les premières impressions de leur part laissant à croire que les résultats sont bluffants et riches.

La seule limite de cette mission concernait la durée de vie du robot qui doit à présent se reposer pendant plusieurs mois en rechargeant avec le soleil ses batteries. Il devrait nous « rappeler » d’ici l’été prochain afin de poursuivre son œuvre.

Les membres du CNES, tout comme moi, sommes dans l’attente de cette reprise de contact et des résultats de la première mission. Cela est tout simplement incroyable ! Moi qui ai adoré Interstellar, je suis servi…