Alors que le monde du crédit à la consommation était en berne depuis plusieurs mois, voici que les emprunteurs sont de plus en plus nombreux à opter à nouveau pour cette source de financement.
Voici mon avis sur ce phénomène qui n’a pas que du bon.
+4 % versus 2013
Lors de la dernière période écoulée, le nombre de crédits à la consommation écoulé a augmenté de plus de 4 % par rapport à 2013. Certes, l’exercice 2013 avait été un cauchemar pour les organismes de crédit, mais ce bond me semble tout de même très important. Toutes les niches liées aux crédits à la consommation sont concernées allant de l’achat d’une voiture au financement de travaux. Toutefois, les crédits revolving et les crédits à la consommation non affectés (à une voiture, des travaux,…) ont aussi vécu un important bon.
Pourquoi cela m’inquiète ?
Cela m’inquiète clairement (concernant les crédits non affectés) car il s’agit en fait de crédits dits de « trésorerie ». C’est-à-dire que les particuliers n’ont plus les moyens d’assumer leur vie pour diverses raisons (chômage, maladie, mauvaise gestion,…).
A ce titre, le crédit est vu comme une solution alors qu’il ne fait donner une bouffée d’air financière très temporaire aux particuliers. En effet, il faut alors rembourser cette somme ainsi que les intérêts (entre 5 et 20 % selon les cas).
Certains accidents de la vie obligent les particuliers à trouver des « pansements sur des jambes de bois ». Cela étant, certains utilisent les crédits pour continuer à mener grand train. Alors que la baisse du pouvoir d’achat est un fléau pour bien des foyers, dont les plus populaires, cette hausse de la demande des crédits à la consommation est un indicateur à prendre avec des pincettes.
Concernant les solutions structurelles pour régler ce problème du chômage et du pouvoir d’achat, elles sont inexistantes bien que Bercy souhaitent proposer des solutions de « droite » avant la fin du mois.