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La Suisse et le secret bancaire

Suite aux récents scandales de la banque HSBC et de son informaticien Hervé Falciani, la Suisse a été dans le collimateur de la justice « mondiale ». Je me suis intéressé à ce sujet, car les conséquences pourraient être mondiales concernant le offshore notamment.

Un secret bancaire éternel pour la Suisse?

Le titre correspond parfaitement à la question principale que les grandes nations vont poser à la Suisse. Depuis toujours, la Suisse a une gestion très opaque et les riches millionnaires n’hésitent pas à cacher leur argent la-bas.

A ce titre, les vedettes et les grands industriels font de l’évasion fiscale pour ne pas payer d’impôt en France. Selon moi, le problème est plus complexe que cela car l’imposition en France « oblige » a essayer de tricher. Et ce, que ce soit le riche ou la classe moyenne, tout le monde cherche à payer moins d’impôt, ne nous mentons pas!

La Suisse, comme Hong-Kong par exemple, applique un secret bancaire à la lettre, c’est à dire qu’elle ne communique pas les données aux pays de l’OCDE concernant des citoyens de cette zone. Autrement dit, ils peuvent cacher leur argent la-bas sans aucun souci.

L’affaire Falciani

Récemment, un expert informatique de la banque HSBC avait révélé les noms de personnes ayant caché de l’argent en Suisse. Je ne sais pas trop quoi en penser, mais il y au moins eu le courage de divulguer ces informations. Toutefois, la Suisse continue de ne pas fournir les données « évadées », car selon les règles helvétes, les informations obtenues via un vol ne sont pas légales.

Au-delà de ce scandale, c’est bien tout l’écosystème bancaire mondial qui pourrait être impacté, mais il y a très très peu de chances que la Suisse lâche du terrain, car c’est cela qui fait sa fortune.