Je suis récemment allé voir le film Everest au cinéma. Je m’attendais à un énième film en montagne sans grand suspense. J’ai été très agréablement surpris par ce film qui mêle suspense, amour et aventure avec soin.
Une histoire vraie
Même si j’ai beaucoup aimé ce film, il ne faut pas oublier qu’il s’agit malheureusement d’une histoire vraie qui s’est déroulée dans les années 90.
Alors que le Mont Everest devenait à cette période-là de plus en plus ouvert à tous (en tout cas, ceux en excellente forme physique), les agences de voyage organisaient des séjours (très couteux : environ 60 000 euros) pour gravir en plusieurs semaines ce fantastique sommet.
Ces agences devaient alors prouver aux potentiels clients que ses randonneurs arrivaient la plupart du temps au sommet, c’est à dire à 8848 mètres (presque 2 fois le Mont-Blanc). A ce titre, les guides bravaient des situations climatiques délicates pour arriver, coûte que coûte, tout en haut du géant de l’Himalaya.
Manque de chance, cette équipée a été prise successivement dans 2 énormes tempêtes et plus de la moitié des randonneurs sont morts. L’objectif de ce film a été de dénoncer la commercialisation de l’Everest et des risques liés pour les « touristes » et l’éco-système local (déchets, bouteilles d’oxygène sur toute la montée, etc…).
Un casting 3 étoiles pour aller en haut de l’Everest
Le tournage a été particulièrement difficile puisqu’il a duré 3 mois et les températures ont toujours été négatives. Le tournage s’est déroulé au camp de base de l’Everest et dans les Alpes italiennes.
Le casting vaut le détour puisque Josh Brolin est excellent dans un rôle aussi agaçant que perturbant. De même, Jake Gyllenhaal est très bon en vieux routard des crêtes de l’Everest, au même titre que Rob’, à savoir Jason Clarke qui n’est autre que le chef de toute cette tribu en quête de sensations fortes.