Je ne sais pas si vous avez eu la nouvelle, mais certains magasins dont je tairai les noms ont opté pour des robots afin de guider les acheteurs. Bien sûr, tout cela se déroule en boutique et cela m’oblige à me poser quelques questions existentielles face à la montée de ces technologies.
Les robots vont-ils remplacer les humains ?
C’est un peu un scénario de science-fiction, mais je commence sérieusement à y croire. Ces robots sont programmés pour répondre à des questions précises de la part des clients. Il y a un système de compréhension vocale, d’analyse puis d’une réponse toute faite (ce qui en soit ne change pas d’un vendeur type…).
Heureusement, cette possibilité d’une boutique gérée entièrement par des robots est illusoire, car si le robot n’a pas la réponse, un message est envoyé sur la tablette du vendeur le plus proche afin qu’il vienne à la rescousse. Les robots ont donc encore besoin de leurs créateurs, ouf !
Coup de pub ou réel plus ?
De prime abord, je serai tenté de dire qu’il s’agit d’un coup de communication à 200 %. Mais après réflexion, il y a un vrai sens en matière de ressources humaines (oui, oui,…) puisque le robot ne coûte rien ou presque (à part sa création), ne prend pas de vacances et peut tout à fait prendre la place d’un vendeur dans une certaine mesure.
Je me souviens bien lorsque les premières caisses dites « automatiques » ont vu le jour dans les supermarchés. J’étais très étonné, mais il suffisait que le consommateur s’adapte pour que le procédé fonctionne (ce qui est le cas…).
Des robots pour vendre, et après ?
Évidemment, ces robots de 60 centimètres ont fait couler beaucoup d’encre et les plus catastrophistes d’entre nous n’ont pas hésité à évoquer des scénarios au cours desquels les machines prendraient le relai, voire même chercheraient à éliminer l’homme physiquement (sic).
Pour ma part, je pense que le développement à ce niveau de l’intelligence artificielle est un plus pour bien des domaines notamment dans le milieu médical et le milieu du bâtiment.