Alors que tous les médias s’agitent un peu dans tous les sens concernant l’impression en 3D, j’ai la nette impression que le grand public a du mal à s’y retrouver. Pourtant, il faut bien le dire et je le dis, il s’agit d’une révolution extraordinaire, mais qu’il va falloir canaliser, au risque d’avoir de bien mauvaises surprises.

Impression 3D, kezako ?

Dans la lignée de mon article sur les vêtements technologiques, voici la suite logique sur l’impression en 3D. Pour tous les novices ou ceux qui ne lisent pas les actualités technologiques, l’impression 3D respecte à la lettre le concept de reproduction d’un élément affiché à l’écran. Tout comme une feuille de papier qui se charge d’encre pour réaliser une « lettre », l’impression 3D permet de réaliser un objet donné grâce à l’impression. Grâce à un système de faisceaux triangulaires, il est alors possible d’imprimer toutes sortes d’objets, du plus inutile au plus vitale.

A ce jour, bien des secteurs d’activité ont compris les différents avantages de l’impression 3D. Ainsi, le monde médical s’en emparé de ce savoir-faire pour facilement concevoir des prothèses, et même, un cœur artificiel. Les possibilités sont illimitées et les médecins commencent de plus en plus à penser « en fonction » de l’impression 3D. De plus, un homme passionné de technologie a récemment mise en ligne un guide pour concevoir son propre « bras » bionique et cela marche très bien.

Aussi, le monde la construction utilise de plus en plus la 3D. Au début, il s’agissait uniquement d’éléments de décoration, mais depuis quelques jours, j’ai lu qu’il était de possible de réaliser sa…maison grâce à une imprimante 3D ! Cela se déroule en Chine (pas étonnant) et la maison ne coûte que 3 500 euros (hors finition et gros œuvre).

Les limites de l’impression en 3D

Toutefois, je pense que la limite va rapidement être atteinte. En effet, ce procédé va se développer et les particuliers pourront alors acheter une imprimante en 3 dimensions. Alors que nous n’en sommes qu’u début, sachez qu’il est déjà possible de trouver des maquettes à « imprimer » qui permettent de fabriquer un pistolet. Il en est de même pour des engins plus complexes et donc plus destructeurs.

A ce titre, je pense que la vente doit être clairement traçable et il faut montrer patte blanche pour acheter un tel outil. Sans cela, toutes les dérives de quelconque nature seront possibles…